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Les pensées du pruneau frisé

23 juin 2006

l'entretien

Hier soir, j'ai enfin eu mon entretien pour le MBA. Je l'attendais depuis plusieurs semaines et finalement, l'évènement tant attendu a eu lieu. Bon, la montagne a accouché d'une souris. Tout d'abord, je m'étais empingouiné à mort (costume du mariage, nouvelle chemise blanche). Forcément, dans mon esprit, MBA égale costard-cravate-malette-pompe cirée. Eh ben non, j'avais tout faux. Le gars n'en avait rien à foutre. cela le faisait monstre chier (comme ils disent dans le canton de vaud) et il a expédié la formalité en 15 minutes. Tout en me faisant comprendre que j'avais l'air d'un con dans mon costume.
Il ressort de cet entretien que ce MBA n'est pas tout à fait un vrai MBA, que la formation en économie et finance est sommaire (je comptais sur ce diplôme pour m'ouvrir les portes de la connaissance dans ces matières) mais que cela n'est pas inintéressant et peut éventuellement ouvrir des portes. Je suis un peu démoralisé. Pourtant, je veux quitter la recherche et il me faut une formation alternative. Enfin bon, on verra bien.
J'avais l'intention de vous entretenir de ma fascinante personnalité mais je viens d'avoir un coup de fil qui m'oblige à interrompre cette scéance d'écriture. Je reviendrai lundi vous narrer un passionnant week-end et parler de moi un peu moins superficiellement.

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19 juin 2006

Un week-end comme les autres.

J'avais de profondes pensées à vous communiquer, hordes de lecteurs avides d'enseignements , mais je ne m'en rappelle plus. Je m'en vais donc vous narrer mon week-end, ce qui vous passionnera, j'en suis sûr.
Vendredi soir, deuxième et dernière représentation de cirque du nain. Il crève la piste ce gosse. Je crois que j'ai enfanté le nouveau Brad Pitt. Sinon, le spectacle ne m'a pas enthousiasmé. Je crois que je n'aime pas les spectacles d'enfants (à part les séquences contenant le nain).
Samedi, rien de particulier.
betholod
Nous sommes allés manger des filets de perche à Lutry, charmant et cossu village du Léman, avec des amis Strasbourgeois. Discussion autour de nos avenirs professionnels respectifs. Lecteurs, Sachez que les chercheurs doutent et vont se recycler dans le premier job qu'ils trouveront. Non vraiment, en France, la recherche est un monde impitoyable avec des jobs instables payés des clopinettes. Dimanche, le matin, plongée sous-laquine à Saint-Saphorin, autre village charmant et cossu du Léman. J'ai encadré un élève qui fait son brevet. La plongée sous-marine est organisée en brevets de différents niveaux, donnant des prérogatives plus ou moins élevées (profondeur de plongée autorisée principalement). Je n'avais pas plongé depuis un mois, alors j'avais des petits problèmes d'équilibrage sous l'eau. Mais je crois que je ne m'en suis pas trop mal tiré avec mon élève.
Le soir, durant l'orage, nous sommes allés voir le dernier Pixar "Cars". arton3167
Agréable, même si le scénario était ultra-classique et la morale gnan-gnan. Le nain et ses parents ont tout de même apprécié. Après, petite heure au labo durant le match France-Corée. J'ai préféré éviter le pensum.

19 juin 2006

Chien Galeux

essai3

Chien galeux est un roman de Don Delillo. Delillo est un auteur américain, considéré comme un maître des lettres contemporaines. Le livre raconte la quête par plusieurs personnages d'un film pornographique qui aurait été tourné dans le bunker d'Hitler juste avant son suicide et qui le montrerait en action avec Eva Braun. Finalement, ce film s'avérera représenter Hitler en train de singer Charlie Chaplin (qui s'était moqué de lui dans "Le Dictateur", vous pigez la mise en abîmes?) En parallèle, un type est poursuivi par des tueurs à la solde d'une officine d'espionnage maquillée en firme d'informatique. Le livre baigne dans une atmosphère cauchemardesque et poisseuse.
Ce roman est soi-disant post-moderne. Moi, je l'ai trouvé ennuyeux et vain : Je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir, je n'ai pas compris les dialogues des personnages ni leur motivations. Je préfère les auteurs qui racontent une histoire de façon classique. Je trouve que c'est l'histoire qui doit faire réfléchir, émouvoir. Je n'aime pas la littérature qui se regarde le nombril, qui s'interroge sur elle-même et qui joue sur les codes narratifs. Je ne suis définitivement pas post-moderne.
J'ai remarqué que les grands auteurs contemporains américains m'ennuient souvent: J'ai lu La Tache de Philip Roth, ou du John Updike. Je ne me rappelle plus rien de leurs livres. Je préfère un bon polar américain de Westlake à ces soi-disant chefs-d'oeuvre de la littérature contemporaine.

15 juin 2006

Il fait trop chaud pour travailler

En ce moment, rien à signaler. Il fait chaud, trop chaud. Je m'ennuie au laboratoire en attendant les résultats pour l'admission au MBA et j'angoisse un peu. Mais pas trop...
A la maison, je fais du pain avec notre machine à pain toute neuve. C'est bien meilleur que le pain acheté à la Mi.... ou chez le boulanger.
Je regarde la coupe du monde d'un oeil. Le foot m'ennuie. Heureusement, la France n'a pas perdu face à la Suisse, ce qui m'a permis de ne pas trop me faire chambrer au boulot. Mais bon, j'ai un pari de 50 francs avec un collègue italien. Celui dont l'équipe nationale va le plus loin dans la compétition gagne. Je crois que je vais perdre. Cela met un peu de piquant à cette compétition commerciale.
Il fait chaud mais j'ai fait l'amour avec L. Pas évident avec son ventre imposant. Cette grossesse tue la libido. Cela faisait trois semaines et nous n'avions pas envie de nous accoupler. C'était bien agréable quand même. 

12 juin 2006

choli ouikende

J'ai passé un très agréable week-end. Pas de crise d'angoisse, cela devient une habitude. Je me sens assez serein. J'ai de nombreuses qualités mais que je suis nerveux et angoissé. L, ma femme, est une sainte et me supporte. Je ne sais pas comment elle fait.
Samedi matin, en surfant comme d'habitude sur le blog d'armoni (http://armonisglob.canalblog.com/, il est super, j'aimerais arriver à faire un blog à moitié aussi bien), j'ai eu l'agréable surprise (comme tout ses lecteurs) de constater qu'elle avait mis une photo de son visage. Alors là, j'ai eu un choc. Elle est wahouh. Je signale donc aux hordes de lecteurs masculins qui se bousculent sur ce blog qu'en plus d'être drôle, intelligente, belle, armoni est célibataire. Si. Incroyable non. Qu'est ce que vous faîtes, les gars de France, bougez vous!
De mon côté, toute la famille a migré vers la maison natale du pruneau. En chemin, nous nous somme arrêtés pour visiter les grottes de Réclère et le préhisto-park. Pas mal, le nain a adoré les dinosaures grandeur nature.

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Le soir, j'étais invité à la soirée d'un amie qui rentrait de deux ans et demi aux Etats-Unis. J'ai revu mes amis de lycée et de fac à Strasbourg que je n'avais par revus depuis 4 ans. Après une période de flottement, c'est redevenu comme avant et j'ai passé une soirée très agréable. Je les adorais. Ils n'ont pas changé et sont toujours aussi sympas. Il faut que je les revoie plus souvent. Mais cela ne va pas être simple avec le deuxième nain en préparation et L., ma femme, qui ne pourra bientôt plus voyager.
Le dimanche fut consacré à la sieste et au retour en Suisse. Il semblerait que l'été arrive et avec lui, les grandes chaleur. Au secours, je vais mourir.

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9 juin 2006

Parlez vous vaudois?

Français expatrié dans le pays de Vaud (en ce moment, c'est dur, les Suisses haïssent l'équipe de France de football et attendent de savourer sa défaite mardi soir), j'ai dû apprendre la langue locale. En voilà un échantillon. Un peu d'aide sur http://www.topio.ch/index.php.

"Ce matin-là, mécol, le Taguenet, j'avais peu d'accouet, j'étais tout moindre. Mais après avoir enfilé mon pantet, je m'emmode. Je vais d'un pas quelque peu vigousse retrouver ma bouèbe pour la cocoler, oui, car je fréquente.

Comme ce n'était pas une mijaurée, tout en lui caressant le cotzon, je lui propose de se préparer à prendre un traclet pour se rendre sur un becquet de par là-haut. On avait grebolé toute la nuit, car il avait fait une de ces cramines à te flanquer la grolette. Le matin, après une puissante roille, une véritable saucée, il a chotté. Il ne restait plus que du mouillon. Heureusement que j'avais une panosse pour essuyer la gouille, il fallait éviter qu'un taborniau ou une bedoume, dont les quinquets étaient encore tous collés, ne viennent s'encoubler dans ce patrigot et cupesser tout à côté dans le ruclon qui sentait encore le brûlon, souvenir d'un feu qui couvait encore depuis la veille au soir.

Avec ma gâtionne, nous décidâmes de nous ganguiller au fin coutzet d'un mamelon des environs. Ma minçolette était gringe, un peu piorne, elle pétouillait car elle avait la trouille. Ayant peur de déguiller, de dérupiter et de s'epécler une piaute, elle s'est mise a quequeiller : Quelle longue tirée pour la descente !

Aussi, après avoir refermé un clédard : Il faut penser aux modzons ruminant dans le pré ! Nous nous arrêtâmes pour souffler un peu dans le cagnard, une espèce de mayen dont le toit était recouvert de tavillons. Nous actionnons le péclet et nous nous cotons dedans. Loin de nous l'idée de foutimasser, de miquemaquer, pas plus que de potringuer, je le jure, ni même de jouer à la courate. Non, notre voeu le plus cher était de s'accorder un clopet réparateur. Quelle pioncée nous avons faite ! Tout ragaillardis, nous retournâmes au village ; mais quelles sont ces brâmées, ces cyclées ?? D'où ce baccanal pouvait'il provenir ?

Il venait de la pinte à l'entrée de laquelle se trouvait un gapion venu mettre un peu d'ordre dans cette chotte. Lors d'une rioule durant laquelle certains clients avaient trop sacrifié à Bacchus après avoir pintoillé
et abusé de la topette (quelle embardouflée ils en avaients), deux toyotzes, de vraies chenoilles, s'étaient lancés des fions puis se sont foutu des agnafes. Nous avions rarement vu pareille astiquée ! Ces deux cradzets s'étaient trivougné à tel point que les deux gniolus avaient le pif tout maillé, tout de bizingue. Nous en étions tout remués.

Vous comprendrez qu'après avoir constaté les dégâts de cette passe de lutte, ma minçolette et moi, nous avions besoin de nous requinquer. Juchés sur des trabedzets quelque peu branlants, nous appelâmes la fille de l'aubergiste, une grande berclure, pouète comme un épouvantial à moineaux et raide comme la justice de Berne. Sa robe, qui avit dû être blanche, était recouverte de tacons virant au grisâtre. Son apparition a déclenché chez nous une de ces détraques, une déguille à se rouler de rire par terre. Cette guïupe, une vraie pèdze, parait-il, selon les gens du village, a servi aux deux affamés que nous étions tout ce qu'il fallait pour se rapicoler.

Nous avons rupé sans nous faire prier de la fricassée de cayons, du gâteau au nion, du gâteau à la cougnarde et du taillé aux greubons, sans oublier des rebibes de l'Etivaz. Le solide a été puissamment arrosé d'un breuvage qui n'était pas, je vous l'assure, un penadzet : il a fallu plusieurs fois rafoncer.

Cette tranche de vie un peu loufoque se termine ici, J'espère que vous n'avez pas été trop dur a la comprenette de ce langage spécifiquement vaudois et que vous ne le redzipéterez pas, car gare aux batoilles !!!! "

C'est dur, hein...

9 juin 2006

Je cherche un sens à ma vie. Quelqu'un a une

Je cherche un sens à ma vie. Quelqu'un a une suggestion?

8 juin 2006

Le retour

Comme le titre l'indique, je suis de retour. Je n'ai pas pu écrire pendant 6 jours car mes parents nous rendaient visite. Donc, le matin, pas d'accès internet.
Ce fut un week-end de Pentecôte agréable. Eh oui, en Suisse, le lundi de pentecôte est férié et pourtant, les vieux ne meurent pas dans les hospices. C'est pour cela que je préfère vivre en Suisse plutôt qu'en France (je suis français), cela et le taux de chomage à 5% aussi un peu...
Le samedi, j'ai monté un chapiteau de cirque. En effet, l'école de notre nain organise un spectacle de cirque avec tous ses élèves. J'ai donc joué mon rôle de parent d'élève et ai donné un coup de main pour monter les gradins du chapiteau. C'est comme de l'IKEA mais en plus lourd, beaucoup plus lourd.
Le dimanche, direction le Luna Park de Lausanne. Le nain a eu peur dans le train fantome mais a adoré les montagnes russes. Pour moi, c'était l'inverse. C'est peut-être parce qu'il pèse 25 kilos tout mouillés qu'il adore se faire secouer dans tous les sens, mes 84 kilos ne me permettent pas d'apprécier les accélérations et les freinages brutaux (la photo n'est pas de moi...).

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Enfin, le lundi, excursion familiales, les grands parents, les parents et le petit fils se sont baladés à Boudry pour trekker le long des gorges de l'Areuse. C'est magnifique. J'avais l'impression d'être dans le film "Délivrance", je me sentais comme le gars qui tient le fusil, à surveiller la rivière en contrebas... Génial  (là encore, pas de moi la photo (www.acz.ch))

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Un collègue de labo m'a filé la deuxième saison de "Desperates Housewives" On en a savouré deux épisodes tous les soirs. J'avoue que je suis toujours aussi fan de cette série.
Je crois que j'étais vraiment heureux durant ces trois jours. Aucune crise d'angoisse. C'est suffisamment rare pour être signalé.
Le mardi, retour au laboratoir pour découvrir toutes mes cultures de cellules contaminées par des bactéries. Toutes mes expériences planifiées cette semaine tombent à l'eau et il me reste 11 mois pour finir ces papiers. Là, c'est l'angoisse. Ajouté à cela, une envie de ne voir aucun collègue, bref pas super agréable, le retour au boulot. Mais le soir, nous sommes allés voir le spectacle de cirque du nain. Il était magnifique. Je me suis rendu compte qu'il m'est vraiment l'être le plus précieux sur cette terre.
Le mercredi, rien de particulier. Toujours ma crise de misanthropie. J'ai appris par la bande qui sera mon examinateur pour la sélection du MBA. En effet,le MBA que j'aimerais suivre en septembre sélectionne sur CV et sur entretien. J'aimerais bien que le gaillard  se manifeste, la commission de sélecton se réunit le 14 juin et il ne m'a toujours pas fait passer d'entretien. Cela commence à me stresser depuis le début de la semaine. Je ne saurais pas quoi faire si je ne suis pas sélectionné pour ce p.... de diplôme.

2 juin 2006

Garden state

Aprés la séquence introspection d'hier soir, j'ai regardé avec L.  "Garden State" de Zach Braff.Nous avons trouvé ce film original, marrant et émouvant. Il contient des vrais morceaux de Nathalie Portmann, ce qui ne nuit pas du tout à la santé. Nous avons aimé donc...
Le film raconte la renaissance d'un jeune acteur de seconde zone, en dépression chronique, vivant à LA qui retourne dans le New-Jersey (Pas le plus glamour des états américains), pour enterrer sa mère. Il va bien sûr faire la connaissance de Nathalie Portmann et en tomber amoureux (Pas très original, moi aussi je tomberais amoureux de Nathalie Portmann si je la croisais.). Il va aussi croiser quelques originaux, et tout cela va lui rendre le goût de vivre.
Les situations sont décalées, les personnages bien frappés comme je les aime, les dialogues sont excellent. Vraiment un film humain.

2 juin 2006

Toujours pas marrant...

Hier soir, je me suis livré à une petite introspection : A 33 ans, le christ avait choisi sa voie et était déjà crucifié. Moi, au même âge, je n'ai pas accompli grand chose. Il va falloir que cela change.
Dans la recherche scientifique, les gens qui réussissent sont ceux qui sont motivés. Et je ne le suis plus. Pourtant, je veux terminer le travail que j'ai commencé car il est primordial, pour ma fierté et mon estime personnel, que je publie encore un article scientifique avant de quitter mon laboratoire. Je ne veux pas partir sur un échec.
J'ai discuté avec une collègue hier soir : Elle est ultra-motivée et écrase tous les obstacles sur son passage pour arriver à ses fins. Elle travaille jusqu'à l'épuisement. Je trouve admirable d'avoir une telle confiance en soi, de ne pas douter de l'intérêt de son travail. Pour moi, la recherche est devenue une activité gagne-pain, je n'ai plus le feu sacré. Je trouve que nous investissons beaucoup de temps et d'énergie pour pas grand chose, pour des détails qui n'intéressent finalement que nous. 
Mais le pruneau frisé veut que sa vie soit palpitante et utile, il veut aussi gagner plein d'argent pour assurer l'avenir de ses enfants (et le sien aussi, faut pas déconner). Il est décidément temps que je change de carrière.
Bon, ce post ne va pas faire monter les stats de mon blog. Je vais bientôt devenir drôle, je prends des cours.

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